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Grignan

 

L’ancienne forteresse, bâtie au Moyen Age, devient au XVIème siècle le plus grand château de la Renaissance du sud-est.
Son extension au XVIIème siècle en fait "l’une des plus belles antiques de France".
La présence de Mme de Sévigné et de sa fille, la comtesse de Grignan, la place privilégiée qu’elles lui réservent dans leur correspondance, la puissance du comte François de Castellane Adhémar de Monteil, en font un haut lieu de l’histoire régionale.

 

L’histoire de Grignan se confond le plus souvent avec l’histoire de son château et de ses résidences successives.
Le bourg castral, mentionné dès 1105, se développe aux XIIIe et XIVe siècles, avec le rôle grandissant de la puissante famille des Adhémar de Monteil, dont la branche cadette (les Adhémar de Grignan), possèdera définitivement la seigneurie dès 1239.
Le village, blotti au pied de son château, restera abrité à l’intérieur de ses murailles jusqu’à l’extrême fin du XVe siècle.

La première extension de l’agglomération interviendra au milieu du XVIe siècle, avec la création du grand et du petit faubourg, de la promenade et jeux du Mail (1550), et la construction, hors les murs, de la halle aux grains (1553), à l’emplacement actuel de la mairie.
De cette même époque datent encore l’édification de la collégiale Saint-Sauveur (1535-1542) et les grands travaux d’embellissement du château (1543-1557) qui transforment l’ancienne forteresse médiévale en un somptueux palais de la Renaissance.

 

 

Née à Paris en1626 , Marie de Rabutin-Chantal , marquise de Sévigné , est morte au château de Grignan en 1696.

On recense aujourd’hui 1120 lettres de Mme de Sévigné, dont 764 à sa fille Mme de Grignan, 126 à son cousin Bussy, et 220 lettres adressées à 29 autres destinataires.

La première lettre de Mme de Sévigné adressée à sa fille date du 6 février 1671. Cette dernière qui s’est mariée, l’a quittée deux jours plus tôt pour habiter avec son mari. La marquise de Sévigné a quarante-cinq ans depuis la veille. Nait une correspondance entre une mère et sa fille qui va durer un quart de siècle. Auparavant, la marquise de Sévigné écrivait déjà à sa famille et à ses amis. La première lettre que l’on possède de Mme de Sévigné date du 15 mars 1648, elle a 23 ans et annonce à son cousin Bussy, la naissance de son fils Charles .

Aucune des lettres de la marquise de Sévigné ne fut publiée de son vivant.  C’est en 1697, quelques mois après sa mort, que la Correspondance de Bussy fit découvrir les réponses de ce dernier aux lettres que lui avait adressées Mme de Sévigné.

 




27/03/2011
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